Stress au travail : les signaux d’alerte que les managers ne doivent plus ignorer (2025)
- Hello @Soluz
- 25 nov.
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 27 nov.

Le stress au travail n’est plus un sujet silencieux.Il s’installe aujourd’hui de manière progressive, invisible, jusqu’à devenir un véritable frein à la performance, à la motivation… et parfois même à la santé mentale des équipes.
Pourtant, les signaux d’alerte apparaissent bien avant l’épuisement professionnel.Les managers qui savent les reconnaître gagnent un temps précieux : ils préviennent les tensions, protègent leurs collaborateurs et renforcent la dynamique collective.
Chez Soluz, nous accompagnons chaque semaine des collaborateurs, managers et RH confrontés à ces enjeux. Cet article a été conçu pour vous aider à repérer les signes qui comptent — ceux qu’il ne faut plus ignorer en 2025.
1. Le stress silencieux : l’ennemi invisible du quotidien
Le stress professionnel n’est pas toujours spectaculaire.Il ne ressemble pas forcément à une crise de larmes, un arrêt maladie soudain ou une explosion émotionnelle.
Dans la grande majorité des cas, il commence par de micros signaux :
une fatigue persistante,
une irritabilité inhabituelle,
des difficultés de concentration,
une perte de motivation,
des erreurs répétées,
un retrait progressif du collectif.
Ces signes peuvent sembler “normaux” dans un contexte professionnel exigeant. Pourtant, ils indiquent la présence d’une charge mentale qui s’accumule jour après jour.
👉 C’est précisément à ce stade que l’accompagnement est le plus efficace.
2.Le blues du dimanche et le stress du lundi : deux signaux majeurs
Les recherches scientifiques sont unanimes :le stress anticipatoire lié au travail est l’un des indicateurs les plus fiables d’un déséquilibre professionnel.
Le blues du dimanche soir
Ce phénomène n’est pas anodin.Il révèle souvent :
une anxiété liée au contexte de travail,
un conflit non résolu,
un épuisement en progression,
une perte de sens,
un désalignement profond entre besoins et environnement professionnel.
Le stress du lundi matin : un pic mesurable
Une étude récente (Cerveau & Psycho) montre que le taux de cortisol augmente nettement le lundi matin chez les employés soumis à une forte pression mentale.
Ce pic peut entraîner :
un sommeil perturbé,
des douleurs cervicales,
un état d’hypervigilance,
une difficulté à se remettre “en route”.
👉 Managers : lorsque ces symptômes deviennent récurrents, ils méritent votre attention.
3. La fatigue numérique : un stress moderne souvent sous-estimé
La fatigue numérique (ou digital fatigue) est devenue l’une des principales causes de stress professionnel.
Elle se manifeste par :
une surcharge cognitive due aux notifications,
des journées fractionnées en micro-tâches,
une baisse de concentration,
un état de stimulation constante,
des troubles du sommeil,
une difficulté à “déconnecter” mentalement.
Avec le télétravail et les visios à répétition, une partie des collaborateurs vit en hyper-connexion permanente, sans réelle récupération émotionnelle.
👉 C’est un facteur majeur d’épuisement précoce.
4. Les signaux comportementaux : ce que les managers voient en premier
Parmi les signaux observables au quotidien :
✔ Ralentissement dans les tâches simples
Une tâche habituellement fluide devient laborieuse.La personne doute, hésite, se justifie davantage.
✔ Irritabilité ou hypersensibilité
Une remarque anodine déclenche une réaction disproportionnée.Le collaborateur manque de “tampon émotionnel”.
✔ Retrait social
La personne participe moins :
moins de projets,
moins de réunions,
moins de conversations,
moins d’initiatives.
✔ Baisse d’engagement
Elle fait le minimum.Plus d’énergie pour proposer, challenger, recommander.
✔ Micro-erreurs répétées
Les oublis, maladresses et confusions augmentent.C’est un signe clé de surcharge cognitive.
👉 Ces signaux doivent alerter AVANT que la situation ne se dégrade.
5. Les signaux émotionnels : ce que vos collaborateurs ne disent pas
La plupart des collaborateurs en stress n’en parlent pas.Par peur de déranger, de paraître faibles, d’être jugés… ou tout simplement parce qu’ils ne savent pas nommer ce qu’ils ressentent.
Parmi les signaux émotionnels silencieux :
sentiment d’être “submergé”,
impression de ne plus gérer,
peur de décevoir,
hypersensibilité,
anxiété diffuse,
perte de confiance.
De nombreux collaborateurs, surtout à Genève où l’exigence professionnelle est élevée, maintiennent l’apparence d’une vie maîtrisée alors qu’ils sont en réalité au bord de la saturation.
6. Les signaux cognitifs : quand le cerveau décroche
Un stress prolongé affecte littéralement les fonctions exécutives.
Cela entraîne :
✔ Difficulté à prioriser
Tout semble urgent.
✔ Pensées qui tournent en boucle
L’esprit ne se repose plus.
✔ Difficulté à prendre des décisions
La personne se sent paralysée.
✔ Perte de créativité
Le cerveau passe en mode “survie”.
👉 Ces signes sont le terrain fertile du burnout.
7. Le rôle du management : écoute, repérage, action
Un bon manager n’est pas un thérapeute.Mais c’est souvent la première personne à remarquer un changement.
Votre rôle :
1. Observer et écouter sans juger
“J’ai remarqué que…”“Comment ça se passe pour toi en ce moment ?”
2. Créer un espace sécurisé
Une conversation simple peut désamorcer une situation.
3. Orienter la personne vers un soutien professionnel
👉 C’est ici que Soluz intervient.
4. Collaborer avec les RH
Ensemble, vous pouvez prévenir l’escalade.

8. Comment Soluz accompagne les situations de stress au travail
Chez Soluz, nous aidons les collaborateurs à :
comprendre ce qu’ils vivent,
mettre des mots,
identifier leurs besoins,
retrouver de la clarté,
apaiser leur charge mentale,
développer des outils concrets,
éviter l’épuisement émotionnel,
transformer leur dynamique professionnelle.
Notre approche est :
brève,
orientée solutions,
pratique,
centrée sur le changement rapide,
confidentielle,
accessible partout (téléphone / visio).
Les managers et RH apprécient la simplicité d’intégration :un collaborateur peut prendre rendez-vous en quelques minutes, depuis n’importe où.
9. Comment prévenir plutôt que guérir : les bonnes pratiques 2025
✔ Encourager la déconnexion réelle
Pas d’emails le soir, pas de notifications intrusives.
✔ Réduire les visios inutiles
La visio fatigue 3× plus que le présentiel.
✔ Clarifier les priorités
Moins de surcharge = moins d’erreurs.
✔ Renforcer l’écoute managériale
L’empathie réduit l’absentéisme.
✔ Proposer un soutien externe (Soluz)
Une oreille neutre fait une immense différence.
Conclusion : le stress est un signal, pas une fatalité
Ignorer les signaux faibles mène à l’épuisement.Les reconnaître tôt change tout.
👉 Pour les collaborateurs👉 Pour les managers👉 Pour l’entreprise
Avec un accompagnement adapté, la dynamique peut se transformer rapidement.
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pour comprendre ce dont vous avez besoin.
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